After a degree in history and anthropology, Michel Slomka begin his career as a freelance photographer in 2008.

His work focuses on the way time, memory and territory are articulated in contexts of violence (wars, conflicts, crises, forced displacement). He is interested in the ties that bind people to the places they inhabit, and how trauma defines new relationships to the world for the individuals who are its victims.

From 2010 to 2015, he worked on the return of survivors of the Srebrenica massacre (Bosnia-Herzegovina) (Srebrenica, the return to the land, winner of the Bourse du Talent Reportage 2015). 

In 2016, he focuses on the issue of missing migrants at the eastern border of Europe (Greece). 

From 2016 to 2021, he collaborates with film director Alex Liebert around a vast documentary project on the Yezidis of Sinjar (Iraq), victims of the exactions of the Islamic State group in Syria and Iraq (Sinjar, birth of ghosts, a book and a feature film). 

In the same time, he uses satellite images provided by Google Earth to document the exploitation of oil fields by the Islamic State in the province of Deir ez-Zor, eastern Syria (Topographies, an upcoming exhibition at the Musée des Armées in Paris).

Finally, since 2018 he has been conducting a long-term project on the Birkenau extermination camp (Poland), where he shows that beyond a human cognitive and cultural process, memory is an organic phenomenon, emerging as a physical reality from the very ecology of the places (Birkenau, an ecology of memory, project supported by the CNAP).

Michel Slomka lives and works in Paris. He joins MYOP in 2022.

_________

Après un double cursus universitaire en histoire et en anthropologie, Michel Slomka débute une carrière de photographe indépendant en 2008.

Son travail porte sur la façon dont temps, mémoires et territoires s’articulent, en particulier dans des contextes de violence politique (guerres, conflits, crises, déplacements forcés). Il s’intéresse aux liens qui unissent les personnes aux lieux qu’ils habitent, et sur la manière dont les traumatismes définissent de nouveaux rapports au monde chez les individus qui en sont victimes.

De 2010 à 2015, il travaille sur le retour des survivants du massacre de Srebrenica (Bosnie-Herzégovine) (Srebrenica, le retour à la terre, lauréat de la Bourse du talent Reportage 2015). 

En 2016, il s’intéresse à la question des migrants disparus à la frontière orientale de l’Europe (Grèce). 

De 2016 à 2021, il collabore avec la réalisatrice de films Alex Liebert autour d’un vaste projet documentaire sur les Yézidis de Sinjar (Irak) victimes des exactions du groupe Etat islamique en Syrie et en Irak (Sinjar, naissance des fantômes, un livre et un long-métrage). 

Parallèlement, il documente, grâce à l’usage des images satellites, l’exploitation des champs de pétrole par le groupe Etat islamique dans la province de Deir ez-Zor, à l’est de la Syrie (Topographies, exposition à venir au Musée des Armées à Paris).

Enfin, il mène depuis 2018 un projet au long cours sur le camp d’extermination de Birkenau (Pologne), où il montre qu’au-delà d’un processus cognitif et culturel humain, la mémoire est un phénomène partagé, émergeant comme réalité physique de l’écologie même des lieux (Birkenau, une écologie de la mémoire, projet soutenu par le CNAP).

Michel Slomka vit et travaille à Paris. Il rejoint MYOP en 2022.