In the village of Al-Hol, adjacent to the eponymous camp where thousands of families linked to the Islamic State group are being held, the children's section of the local cemetery is expanding at an alarming rate. Sons and daughters of jihadists, both local and foreign, now rest under the care of Ahmed Salem Shihab, a gravedigger there for 25 years. "I feel grief for all of them,” he says. “And I bury them as if they were my own children.”

The Kurdish-run detention camp houses 62,000 individuals of some 60 different nationalities, two-thirds of whom are children struggling to survive because of the lack of care, diseases or violence. 

371 minors died there in 2019 and 157 in 2020: an average of five deaths per week.

As human rights advocates urge foreign governments to do more to repatriate their citizens, according to our researches, at least 11 European children died in Syrian camps, including five Belgians, 3 Dutches or one British.

Dans le village d'Al-Hol, adjacent au camp éponyme où sont détenues des milliers de familles liées au groupe État islamique, la section pour enfants du cimetière local s'agrandit à une vitesse alarmante. Fils et filles de djihadistes, locaux et étrangers, reposent désormais sous la garde d'Ahmed Salem Shihab, fossoyeur sur place depuis 25 ans. "Je ressens du chagrin pour chacun d'entre eux", dit-il. "Et je les enterre comme s'ils étaient mes propres enfants".

Le camp de détention géré par les Kurdes abrite 62 000 individus d'une soixantaine de nationalités différentes, dont deux tiers sont des enfants qui luttent pour survivre en raison du manque de soins, de maladies ou de violences. 

371 mineurs y sont morts en 2019 et 157 en 2020 : soit une moyenne de cinq décès par semaine.

Alors que les défenseurs des droits de l'homme exhortent les gouvernements étrangers à faire davantage pour rapatrier leurs citoyens, selon nos recherches, au moins 11 enfants européens sont morts dans les camps syriens, dont cinq Belges, 3 Hollandais ou un Britannique.