Gaza Strip - Gaza's Longest Night

Gaza Strip, January 2018.

It is six o'clock, night falls on the Gaza Strip. Soon, entire neighbourhoods will be plunged into darkness, while the poorest families will light a few candles or dim LEDs in order to get some light.
Electricity is scarce in the Palestinian enclave, and the inhabitants suffer cuts of up to 20 hours a day.
A genuine silent war that fluctuates according to the political hazards of which the Gaza Strip has become the stake, electricity has become the reflection of the external and internal tensions to which the small 360 km2 territory is subjected. Coming from three different sources - Israel, Egypt, and a Gazan power station - the commodity has notably become a means of pressurising between the Fatah and its enemy brother, the Hamas, which has controlled Gaza since its violent seizure of power in 2007. Today, electricity is the starting point for an endless series of socio-economic consequences.
For the territory, torn apart by successive conflicts and ongoing tension, this electricity crisis combined with the long-standing external blockade feels like the ultimate punishment for the entire population. With the population overwhelmingly dependent on external aid, including 80% of the population below the poverty line and more than half of the population food insecure, the US decision in September 2018 to suspend aid to UNRWA (the UN agency for Palestinian refugees) comes as a blow as the situation reaches a point of no return.
Monthly financial aid from Qatar for the territory's electricity bills had been providing 8 hours of power in recent months, but Doha announced in March 2019 that it would stop these payments from April 2019, a further setback for the territory, which will once again fall to just 4 hours of daily power.
While this documentary highlights the resilience of the inhabitants, despite everything, a year of deadly protests since May 2018 marks a breaking point for the Palestinian enclave. Faced with plethora of conflicts and a decade-long siege, the territory threatens to collapse under the weight of an unprecedented humanitarian crisis and appears doomed in one of its darkest years since the 2014 conflict.

 

Bande de Gaza, Janvier 2018.

Il est six heures, la nuit tombe sur la Bande de Gaza. Bientôt, des quartiers entiers se retrouveront tour à tour plongés dans l’obscurité tandis que les familles les plus démunies allumeront quelques bougies ou faibles LEDs afin de s’éclairer.
En effet, l’électricité se fait rare dans l’enclave palestinienne, et les habitants subissent des coupures atteignant jusqu’à 20 heures quotidiennes.
Véritable guerre silencieuse fluctuant au gré des aléas politiques dont la Bande de Gaza devient l’enjeu, l’électricité est devenue le reflet des tensions externes et internes auxquelles est soumis le petit territoire de 360 Km2. Provenant de trois sources différentes - Israël, Egypte, et une centrale électrique Gazaouie- la denrée est notamment devenue un moyen de pressurisation du Fatah envers sont frère ennemi, le Hamas, contrôlant Gaza depuis sa violente prise de pouvoir en 2007, et est le point de départ d’une suite sans fin de conséquences socio-économiques.
Pour le territoire, étiolé par les conflits et les tensions, cette crise d’électricité combinée au blocus externe de longue date est ressentie comme une ultime sanction qui s’abat sur l’ensemble de la population. Alors que la population dépendant grande majorité d’aides extérieures, avec notamment 80% des habitants sous le seuil de pauvreté et plus de la moitié en insécurité alimentaire, la décision des États-Unis en Septembre 2018 de suspendre son aide à l’UNRWA (l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens) tombe comme un couperet alors que la situation atteint un point de non-retour.
Une aide financière mensuelle du Qatar pour les factures d’électricité du territoire permettait pourtant ces derniers mois l’obtention de 8 heures de courant, mais Doha a annoncé en Mars 2019 stopper ces paiements à partir d’Avril 2019, une nouvelle régression de la situation du territoire qui tombera de nouveau à seulement 4 heures de courant quotidien.
Si ce documentaire met en lumière la résilience des habitants, malgré tout, une année de protestations meurtrières depuis Mai 2018 marque cependant un point de rupture pour l’enclave palestinienne. Face à des conflits pléthoriques et une décennie de siège, le territoire menace de s’effondrer sous le poids d’une crise humanitaire sans précédent et semble condamné dans une de ses plus sombres années depuis le conflit de 2014.

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