#Stéphanoisfiers
Cette série sera exposée de fin septembre à début décembre 2017, sur un parcours photographique constitué d’une cinquantaine de portraits, exposé dans le quartier Manufacture-Plaine-Achille sur des structures composées de béton et de bois rappelant « la grammaire » du chantier pour témoigner de la transformation de la ville. L'exposition a reçu le soutien généreux de l'EPA-SE et de La Comédie de Saint-Etienne.
« Le projet #stephanoisfiers est né d’un article paru dans Le Monde en décembre 2014. L’article, titré « A Saint Etienne, le centre ville miné par la pauvreté », décrit une ville peuplée d’« immeubles délabrés qui donnent le bourdon » et une «impression de grisaille, presque poisseuse ». Dans les heures et jours qui ont suivis sa parution, un vent d’indignation s’est levé : des fans ont déployé des bannières dans le stade de football, le maire à fait inscrire des messages d’unité sur les panneaux d’affichage publics, des intellectuels stéphanois se sont indignés dans les pages du Monde. Puis, les habitant de la ville de l’armurerie et de la rubanerie ont commencé à poster leur plus belles photos de leur ville sur Twitter dotées du hashtag #stéphanoisfier.
Saint-Etienne s’est rebellée et elle a gagné. Quelques jours plus tard, Le Monde publiait un mea culpa retraçant l’histoire de cette indignation collective et de l’arroseur arrosé.
Les stéphanois sont fiers et ils ont été touchés en plein coeur.
Je n’ai jamais vu une communauté réagir avec une telle solidarité. C’est pour cela que j’ai eu envie de répondre à la question : « qui sont ces habitants si fiers de leur ville? »
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This series will be exhibited from the end of September to the beginning of December 2017, on a photographic promenade consisting of some fifty portraits, exhibited in the Manufacture-Plaine-Achille district, on structures made of concrete and wood that recall the "grammar" of the construction site, and the transformation of the city. The exhibition has received generous support from the EPA-SE and La Comedie de Saint-Etienne.
The #Stéphanoisfiers project arose from an article that appeared in the French newspaper, Le Monde in December 2014. The article, running under the headline "Saint-Etienne, a town plagued by poverty", describes a "depressed" city of "dilapidated buildings" and a "feeling of gloom". In the hours and days that followed its publication, an indignant wind picked up: football fans unfurled banners in the football stadium, the mayor inscribed messages of unity on public billboards, outraged intellectuals from Saint-Etienne wrote tribunes in the pages of Le Monde. Then the inhabitants of the former industrial city, famous for arms and textile manufacture, started to post their best photos of the town on Twitter with the hashtag #stephanoisfiers (#saint-etienneproud).
Saint-Etienne rebelled, and won: a few days later, Le Monde published a mea culpa, retracing this story of collective indignation.
I’ve never seen a community react with such solidarity. That’s why I wanted to investigate the question: "who are these people so proud of their city"?
Photos (c) Ed Alcock / Agence Myop 2016